L’analyse des pratiques se situe alors sur deux plans :
Parfois, certains de nos comportements ou de nos façons d’être nous échappent :
L'éclairage disciplinaire sur les pratiques et leurs "conséquences" pour les usagers.
  L’aide à la théorisation de la pratique.

L’analyse des pratiques est un espace ressource, de "dépôt", espace "tiers" qui permet de faire écart avec "la chose vécue", à partir d’une pratique du quotidien. Il s’agit d’un espace qui capitalise l’expérience en la reliant à des concepts théoriques.

Nous y joignons un objectif plus ambitieux qui est de développer la capacité des membres de l’équipe à échanger, à se questionner, à penser et chercher ensemble et analyser et évaluer sa pratique.
Il s’agira d’explorer l’axe du "travail à plusieurs" dans une démarche constructive permettant à chacun de "s’y retrouver un peu mieux".

Par les échanges qu’elle organise cette démarche vise à mobiliser et développer les capacités d’écoute, d’analyse, de "mise en  lien", d’anticipation dans le cadre d’un travail d’équipe.

La psychanalyse reste la référence conceptuelle centrale. Il semblerait "hasardeux" de prétendre penser l’analyse des pratiques sans s’appuyer sur les phénomènes transféro – contre transférentiel, sans repérer les éléments "constitutifs" du Sujet, sans se préoccuper des jeux pulsionnels.

Nous adjoignons à cette référence, la référence à la Psychothérapie institutionnelle en ce qu’elle façonne les compétences à décrypter les phénomènes groupaux, la capacité à faire circuler la parole et sans doute aussi d’en interdire la confiscation.

Pour Claude ALLIONE, dans l’analyse des pratiques "Il s’agit d’établir, dans la constitution même de l’institution, le dispositif qui peut faire que rien ne sera jamais vécu dans la seule idiote immédiateté du présent au présent, mais que chaque acte, chaque entretien, chaque action, fût-elle insignifiante, soit quoi qu’il arrive, inscrit dans un mouvement de mise en récit du soignant sur le patient, de mise en récit du soignant vers d’autres soignants." (in La part du rêve dans les institutions, Encre Marine, 2005)

Règles du cadre de l’app
un espace (architectural) dédié à cette pratique qui devra rester toujours le même.
une temporalité : commencer à l’heure, finir à l’heure.
principe de bienveillance et de non-jugement : chacun doit pouvoir s’exprimer en toute sécurité, dans une forme de spontanéité dans un climat de confiance et de respect.
la confidentialité : s’appliquant à tous, intervenant inclus.

Déroulement d'une séance
le temps de "l’énoncé" : le professionnel qui le souhaite expose une situation qui lui pose question, souci ou difficulté. Le groupe n’intervient pas, ne lui coupe pas la parole.
le temps de "l’entendu" : un tour de table ou chacun s’exprime sur trois champs :
----- quelle résonnance émotionnelle à ce qui a été dit ?
----- qu’en faire ?
----- quels liens, quelles associations à l’exposé de cette situation ?
le temps de "la reprise" : reprise en groupe des éléments rassemblés, essaie d’élaboration à plusieurs sur ce qui pose ou fait problème, sur ce qui en est compris, sur les hypothèses à énoncer, retenir et mettre en action (notion d’essai/erreur).

Tarifs
Devis sur demande.